Trois qualités majeures s’imposent : capacités rédactionnelles, qualités relationnelles et sens de l’organisation. Viennent ensuite la disponibilité et l’esprit d’initiative.
A la frontière du politique et de l’administratif
Le directeur de Cabinet n’a pas les pouvoirs de son homologue ministériel car il n’a pas délégation de signature. Cependant, il est en prise directe avec l’administration et assure la liaison avec la direction générale des services.
Le directeur de Cabinet peut être issu de l’administration. Il partage évidemment les opinions politiques de l’Elu et intervient essentiellement dans les affaires purement politiques. Ce sont ses compétences techniques et surtout sa connaissance des mécanismes décisionnels administratifs et politiques qui favorisent aussi son recrutement.
Le domaine réservé du «Dir cab»
Il exerce en premier lieu un rôle d’encadrement. C’est le chef de file du Cabinet mais aussi un manager de compétences politiques et techniques. Il assure également la coordination des relations avec le directeur général des services. De ses bonnes relations avec le « patron » des services administratifs, dépend, pour une large part, l’efficacité du travail du Cabinet.
La coopération avec les instances administratives qui exécutent les décisions de l’autorité locale est au cœur de sa mission. A ce titre, il prépare et suit les dossiers de la collectivité, il supervise l’organisation des réunions importantes comme les conseils municipaux et aide l’autorité locale à trancher sur bien des décisions.