L’assistant parlementaire existe-t-il ? Oui, si l’on en croit le langage usuel. Non, si on se réfère aux textes. A l’Assemblée nationale, l’assistant parlementaire est dénommé par les textes «collaborateur de député» et au Sénat, «assistant de sénateur». L’expression «assistant parlementaire» appartient donc au langage courant et n’existe pas au répertoire officiel des métiers (ROME). Une autre confusion -fort fréquente- consiste à dénommer l’assistant parlementaire, «attaché parlementaire». Voilà deux métiers bien différents. Le «collaborateur de député» : le droit à l’assistanat avait été partiellement reconnu en 1969, en prenant la forme d’une «aide dactylographique», avant d’être officialisé en 1976 et revu en 1981 et 1995. A l’Assemblée nationale, la fonction de «collaborateur de député» est créée officiellement le 15 novembre 1975 (arrêté n°65 du bureau de l’Assemblée nationale). Le « collaborateur parlementaire » se définit comme un salarié de droit privé (article L. 122-1 du code du travail), employé par un député. Au Sénat, c’est le 29 juin 1976 (arrêté du bureau du Sénat n°73) que sont créés les premiers postes d’assistant de sénateur.